« Créer de la valeur » pour nos clients est évidemment notre objectif.
Le porteur de patrimoine, la collectivité, l’opérateur, auront, suivant les sujets, différentes notions de valeur :
- valorisation financière du patrimoine,
- potentialisation de la capacité d’usage au service de la fonction ou de la mission,
- contribution à la mise en place d’une nouvelle gouvernance,
- préparation à des évolutions à long terme,
- pilotage de projets ou d’appels d’offre complexes,
- conduite du changement ou travail d’amélioration des processus et/ou des interactions, etc …
Ces sujets ont en commun qu’ils sont souvent difficiles à mener : par manque de temps, de récurrence donc de professionnalisation, de ressources, ou pour avoir une vision tierce, un acteur de coordination pluri-disciplinaire comme « Valeurs Ajoutées » peut aider puissamment à « créer de la valeur ».
Rares sont les acteurs à la fois pluri-disciplinaires et neutres. Ainsi, lorsqu’on se trouve en situation d’un questionnement urbain ou immobilier, on est souvent assailli de projets proposés spontanément par toutes sortes de parties intéressées. Lesquelles oublient qu’avant tout projet, il y a un sujet.
Le jeu de mot semble facile, mais il renvoie en fait à 2 points essentiels :
- Cela renvoie d’abord à une bonne analyse de la valeur pour le ou les bénéficiaire(s).
Dans les métiers liés à la ville, à la construction, au patrimoine, ce premier point n’est pas toujours aussi facile à clarifier qu’on pourrait le croire.
Qui est le bénéficiaire : le service de maîtrise d’ouvrage, la tutelle financière, le (les) usagers/utilisateurs, le politique, le riverain, les héritiers de l’institution demain…
Et qu’est-ce-qui a vraiment de la valeur, quelle est l’échelle de priorités et jusqu’à quel « prix » chaque priorité reste-t-elle pertinente ?
- Ensuite, transformer un sujet en projet renvoie à une bonne méthodologie, pour choisir les bons aiguillages du début jusqu’à la fin.
Je fais référence ici à la difficulté pour un « bénéficiaire » de se faire une vision globale face à la multiplicité des conseils et autres bonnes idées des opérateurs immobiliers.
J’ai souvent remarqué que des entités publiques ou privées avaient de vrais objectifs, voire de vrais problèmes, et ne manquaient ni d’idées ni de sollicitations, sans pour autant parvenir à faire avancer utilement leur sujet.
Par exemple, une université a un patrimoine sous-employé et couteux, une mission à remplir et pas de budget d’investissement. Elle est sollicitée par des conseils en tout genre prêts à réaliser des études partielles et peut-être par des opérateurs intéressés par une acquisition.
Mais rien de tout cela ne répond vraiment à ses besoins. On met le projet avant le sujet.
Il est toujours utile d’avoir un plan d’action explicite, un schéma directeur partagé. Une vision claire et neutre permettra de choisir les bonnes études, d’évaluer les bonnes options, et de lancer peut-être, finalement, un bon projet, qui en sera plus facile à conduire.